Freelance : comment définir son taux journalier moyen ?

Que vous venez de basculer dans le freelancing ou que vous en êtes déjà chevronné, fixer le montant de son taux journalier moyen n’est pas une tâche facile. Ce TJM vous permet de vivre et de pérenniser votre activité. La question se pose : comment facturer les services proposés ? Il faut savoir le déterminer pour ne pas faire fuir son client.

Faire un sondage de marché

Pour fixer son taux journalier moyen, il est judicieux de commencer par le benchmarking. Pour avoir un aperçu de votre activité, vous devez observer ce que les autres autoentrepreneurs dans votre secteur facturent sur les différents métiers. Pour se faire repérer dans les plateformes pour freelancers, il ne faut pas proposer un prix trop en dessous ou trop en dessus du marché. Un tarif trop bas rendra le client suspicieux en songeant que vous travaillez en offshore c’est-à-dire sans dépenser vos propres charges. Elle signifie aussi que vous n’êtes pas compétents. Au contraire, une proposition trop haute peut faire fuir les clients. Il est également important de savoir qu’il existe une limite entre le TJM figurant sur les profils des prestataires et le TJM constaté.

Se servir du réseautage

Pour avoir un point de vue de la pratique, ne cherchez pas loin et demandez autour de vous. Les freelances forment une famille large qui se serre les coudes à tout moment. Ces compagnons de travail vous avanceront volontiers des recommandations pour définir son taux journalier moyen. Cela vous permettra d’avoir un premier aperçu du marché parce que vous avez la possibilité d’apprendre les différents tarifs et les éventuelles justifications. Cependant, ne vous limitez pas aux opinions de vos contacts ou de votre réseau, adoptez une vision sans réserve. Renseignez-vous sur des forums, cherchez l’accompagnement d’un ou de plusieurs experts qui vous serviront de mentor. Démarrer son activité en portage salarial est, à titre d’illustration, une excellente façon de fixer son TJM.

Prévoir les charges

Obtenir 300 euros la journée ne veut pas dire posséder 300 euros dans sa poche. Travailler en tant qu'indépendant comporte nécessairement plusieurs responsabilités toute l’année. Même quand vous ne travaillez pas, vous devez payer vos charges. Puis, les travaux ne sont pas rentables tous les jours. Les freelancers ont beaucoup d’obligations sur leurs épaules comme les impôts et les cotisations sociales. Il ne faut pas oublier les dépenses de location de bureau coutant environ 300 euros par mois, les frais de banque valant à peu près 25 euros et les frais d’assurance revenant en moyenne 600 euros par an. Certains travailleurs doivent encore payer l’hébergement du site web, des formations, des déplacements à titre professionnel, etc. Alors, souvenez-vous toujours que la moitié de vos revenus est destinée à couvrir les frais de travail cités ci-dessus sans oublier les impôts et la création d’une trésorerie.
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